Femmes, jeunes et engagées !
- PACA pour Demain
- 10 avr.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 14 avr.
Portraits de Nina et Emma,

Les missions et activités de PACA Pour Demain ont régulièrement suscité l’intérêt de jeunes volontaires qui ont rejoint notre équipe en stage ou en tant que service civique. Être une association ouverte et accueillante permettant à des étudiants d’approfondir leurs connaissances, de confirmer une orientation professionnelle et de se rendre utile a toujours été une volonté de notre gouvernance. Voici leur ressenti sur l’aventure vécue à nos côtés.
Emma et Nina, vous avez effectué une mission en service civique, qu’est-ce que c’est exactement ?
C’est un dispositif créé et financé par l’Etat qui encourage les jeunes de moins de 25 ans à s’engager pour une mission d’intérêt général dans le monde associatif. Les missions durent de 6 mois à 1 an et doivent comporter des activités de sensibilisation, d’animation et de médiation. Nos contrats ont été gérés par Unicités, association d’intermédiation entre les structures d’accueil et les volontaires et qui les accompagne tout long de leur contrat avec des formations obligatoires.
Pourquoi avoir choisi PACA pour Demain ?
Emma : j’avais entendu parler du service civique, j’ai cherché sur le site officiel de l’Etat en fonction de mes critères et PACA pour Demain les remplissait tous. Une association qui lutte contre l’érosion de la biodiversité et géographiquement bien située, à proximité de mon domicile.
Nina : après avoir terminé ma licence de Biologie, j’ai postulé à des masters mais n’ayant pas obtenu de masters qui m’intéressaient vraiment je me suis tournée vers le service civique. Je voulais absolument travailler avec la faune sauvage et l’association PACA pour Demain correspondait complètement à ce que je recherchais, j’ai donc fait le trajet de Toulouse jusqu’au CSAM à Saint-Cézaire sur Siagne.
Comment cette mission s’inscrit-elle dans votre parcours personnel ?
Emma : J’ai commencé mes études dans l’art mais malheureusement je n’ai pas poursuivi pour des raisons personnelles, c’est alors que j’ai cherché à me reconvertir professionnellement et la voie du soin animalier me semblait naturelle. C’est pour cela que j’ai voulu commencer par un service civique avant de reprendre des études pour confirmer mon intérêt avant de poursuivre dans cette voie.
Nina : Ce service civique m’a offert l’opportunité de développer des connaissances sur la faune sauvage dans un cadre d’apprentissage plus stimulant qu’une salle de classe. J’ai commencé par du soin à la faune sauvage et après la fermeture du centre j’ai pu faire beaucoup de tâches très intéressantes et utiles pour la poursuite de mes études comme la réalisation du bilan d’activité de l’association. Toutes ces connaissances me seront très précieuses pour la poursuite de mes études en master puis en doctorat.
Quels sont les principaux bénéfices que vous avez tirés de cette expérience ?
Emma : J’ai pu acquérir de nombreuses connaissances sur la faune sauvage que je n’avais pas à mon arrivée, maintenir mes capacités de travail d’équipe, tout ça dans une ambiance de travail agréable. J’ai appris à mieux m’exprimer en public lors des animations organisées par la structure. Et de gérer une médiation parfois compliquée …
Nina : Cette expérience a été une véritable chance pour moi. Pouvoir acquérir autant de connaissances et de savoir-faire aux côtés d’une équipe passionnée a été un plaisir. J’ai aussi eu l’opportunité de rencontrer de nombreuses personnes avec des profils très variés. La variété de missions qui m’ont été confiées m’a permis d’expérimenter aussi bien le soin aux animaux que les animations auprès du grand public ou encore la réalisation d’analyses des statistiques du centre de soins.
Quelles sont les difficultés rencontrées ?
Emma : A mon arrivée mes connaissances ne me semblaient pas suffisantes pour cette nouvelle voie professionnelle, j’ai dû être opérationnelle très vite en pleine saison estivale de pic d’activité.
Nina : Le plus dur dans un centre de soins ce sont les animaux qu’on ne peut pas sauver. Parfois même si on fait tout ce qu’on peut, certains animaux arrivent au centre dans des états trop graves. Il arrive aussi qu’un animal paraisse en bonne santé mais décède peu de temps après d’une cause impossible à diagnostiquer avec les moyens d’un centre de soins. Le plus compliqué dans ce service civique a été d’accepter ces pertes et le fait qu’on n'a pas forcément toutes les réponses à nos questions quand ça arrive.
Quels sont tes plus beaux souvenirs ?
Emma : Je ne pourrais pas dire que je n’ai qu’un seul beau souvenir. Mon service civique a été ponctué par de nombreux moments marquants. Mon tout premier relâcher a été à mon sens le plus significatif. Il arrivait parfois d’avoir des anecdotes drôles à raconter, un petit duc qui n’avait pas eu le bon sens de se protéger de la pluie que l’on a retrouvé trempé dans sa volière, l’image d’un petit duc mouillé est surement l’une des choses les plus drôles que j’ai vues pendant mon service civique. Humainement parlant, mon plus beau souvenir restera celui de ma rencontre avec ma partenaire de service civique, qui est très vite devenue une proche.
Nina : Les beaux souvenirs ont été très nombreux pendant cette aventure. Chaque relâcher est une victoire aussi bien pour nous que pour la biodiversité. Pouvoir rendre sa liberté à un être vivant qui semblait condamné à son arrivée au centre est une grande joie et chaque relâcher me reste gravé en mémoire comme les plus beaux souvenirs de ma mission chez PACA pour Demain. Mais rien de tout cela n’aurait été possible sans toutes les personnes passionnées avec qui j’ai eu la chance de travailler. Toutes ces rencontres ont été très enrichissantes et je sais que je partirai de PACA pour Demain avec des souvenirs plein la tête et un petit duc tatoué sur le bras.
Quelle est la prochaine étape de votre parcours ?
Emma : Après mon service civique qui m’a confortée dans l’idée que cette voie été faite pour moi, j’ai commencé une formation à distance de comportementaliste canin. Ce projet visant à élargir les possibilités de mon projet professionnel avec les animaux, ce qui pour l’instant m’épanouit fortement.
Nina : Pour la suite, je vise un master en biodiversité, écologie et évolution. Ce service civique m’a donné envie de poursuivre le bénévolat au service de la faune sauvage que j’espère pouvoir effectuer dans un autre centre de soins dans la région de mon master.
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